REQUALIFICATION DE BOULEVARDS | LE HAVRE

Maître d’ouvrage : 
Maître d’œuvre : 

 

Bureaux d’étude : 

 

Localisation :  
Programme : 
Budget : 
Date : 

Ville du Havre
Michel KAGAN architecture avec Agence L’Anton & Associés, mandataire
VRD : Infraservice, circulation :CDVia, Génie civil : Ingedia, Eclairagiste : Franck Franjou
Boulevards Churchill et Leningrad, Le Havre  
4 Ouvrages d’art, Marceau, Graville, Barbes et Blanqui
Non communiqué
AVP en 2008

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« Les Ouvrages d’Art »

Les problématiques urbaines que portent les ouvrages d’art de ce projet consistent à assurer non seulement  la continuité des réseaux  existants transformés par Jean Marc L’Anton paysagiste de cette opération, mais à réaliser des mini-formes structurantes qui génèrent des paysages urbains. Les principes conceptuels à chaque ouvrage sont déterminés par l’idée de créer des lieux qui donnent du sens aussi bien à la traverse des voies ferrées qu’à l’espace urbain concerné. Cette adéquation permet d’intégrer et d’adapter l’ouvrage d’art à la structure urbaine existante comme au développement des quartiers présupposés à venir et vu en concertation avec Bruno Fortier urbaniste.
Le plan incliné de la place que nous proposons à la réception du pont Marceau offre un paysage qui se soulève tout en dissimulant les  réseaux ferrées et qui donne en même temps une façade aux voies ferrées et anobli ce rapport, par un besoin technique: une station essence éventuelle, le passage du tramway… Le pont de Graville offre un nouvel espace à ces joueurs de pétanque, des percées visuelles contre le nord et le sud, des accès plus rapides aux piétons, aux véhicules et au cyclistes, tout en créant une sous-face à ce pont à vivre comme un auvent ou un abri au-devant d’un nouveau jardin.

 

La passerelle Barbès devient plus facile à l’usage et à la quotidienneté. Il est possible d’atteindre la passerelle depuis quatre accès différents par des rampes ou des escaliers, afin de rechercher une fonction d’usage au plus prés des habitants. La rampe Blanqui recherche aussi une relation spécifique avec la piscine Édouard Thomas  et c’est pourquoi une place végétale est proposée pour accueillir le public et créer une séparation «relative» avec le boulevard.

Notre intervention sur les ouvrages d’art de Graville, Marceau, Barbès et Blanqui a comme préoccupation principale d’aller au-delà de la réponse pragmatique immédiate de créer une liaison entre deux points. Nous voulons que ces structures soient, plus que des raccordements, aussi des espaces publiques. Dans notre projet, le pont Marceau est aussi un espace public qui prolonge la place adjacente. Notre proposition pour l’ouvrage d’art de Graville cherche à rejoindre les deux quartiers situés d’un côté et de l’autre des voies ferrées par une continuité physique et visuelle. En proposant de nouveaux points d’accessibilité, nous renforçons le caractère public de la passerelle Barbès, elle devient une «promenade architecturale». Plus qu’une simple liaison au niveau du sol, la rampe Blanqui est un prétexte pour créer une place.