33 LOGEMENTS | MARSEILLE

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Ville de Marseille
Nathalie Régnier-Kagan, architecte et Hervé Dubois, architecte associé
ALIENOR ingénierie
Quartier Les Baumettes (13)
33 logements semi-collectifs
2 227 m² SHON
2 600 000 € Ht
Mars 2013

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« Une urbanité en pente douce »

Le terrain du projet se situe au sud de Marseille, aux portes du massif de Marseilleveyre, au cœur du quartier des Baumettes, sur une parcelle qui s’inscrit dans un environnement fortement végétalisé, à l’articulation de deux urbanismes : au nord, un quartier de maisons individuelles, et au sud, des édifices de logements sociaux, et une crèche collective.
Pour une meilleure inscription urbaine, le projet fait le choix de privilégier un habitat intermédiaire semi-collectif, avec une série de maisons en bande, associant les avantages de la maison individuelle : accès privatifs, prolongements extérieurs pour chaque logement, et les avantages du logement collectif : économie et rationalité de la construction, économie d’énergie. L’étalement à l’horizontal du projet, permet de proposer une volumétrie à la fois dense et poreuse, moins compacte qu’un immeuble desservi par des circulations communes, réalisant une transition douce avec les échelles voisines. La typologie proposée est constituée de 17 logements T3 en duplex, 1 logement T4 en duplex, et 15 logements T2 à plat, privilégiant les petites surfaces, pour réaliser 33 logements au total.

 

Une réflexion sur la desserte du terrain, nous amène à suggérer une variante environnementale et urbaine au projet : en effet, plutôt que d’envisager la parcelle comme une enclave dans la ville sans relation avec les parcelles mitoyennes, il serait possible d’avoir un regard plus urbain sur le quartier, en considérant la traverse de Beauvallon, non plus comme une voie privée, mais comme une véritable rue, mettant en relation les édifices entre eux. Ainsi, sans changer la volumétrie du projet, la desserte des maisons par cette rue, en inversant l’accès à l’étage, permettrait de considérer l’espace interstitiel entre les maisons, comme des cours ou des patios à ciel ouvert réservé aux piétons, en minimisant la circulation automobile dans un souci environnemental. L’espace situé à l’angle nord-ouest pourrait ainsi devenir une petite placette urbaine, lieu de rencontre et d’échange, pour discuter à l’ombre d’un platane.